Exploration d'univers intimes, le projet de peinture et écriture "Premiers pas" consiste à représenter des personnes, telles que je les ressens, éventuellement à travers un bout d'histoire raconté. En parallèle, d'autres peintures, textes, projets, réflexions ... que j'ai envie de partager...

vendredi 11 juillet 2008

Premiers pas - phase 2/extraits de textes

« Un piano que tu reconnus tien,
Offert par celui qui a su le sentir
Symbiose qui t’a rendu ta liberté,
Celle de te réaliser dans ce dont tu t’es privée.
Simplement jouer,
Jouer et te laisser emporter. »

« Comme si tout de même…
…une sorte de manque d’espace,
Pour laisser se libérer cela qui ne fait que paraître
Et que tu regardes avec insouciance.
Une forme de légèreté.
Un petit pincement au cœur. »

« Et tu fais,
La seule chose positive dans ce cas.
Quelques bons,
Pour franchir les obstacles
Pour t’amuser aussi,
En compagnie
Ainsi tu poses les nouveaux piliers
Et les rayons apparus se font sentir.
De leur mélange avec les dernières pluies,
Se dresse un arc en ciel. »

« Tu continues à te battre pour ta vie à ton image
Et par la même occasion partages ton énergie,
Tu la répands, la communiques, la transmets à qui en a besoin.
Sans te fatiguer de donner, au contraire, c’est ressourçant pour toi. »

« Les racines plantées dans le cœur
Permettent aux branches de croître
Dans la tête aussi.
Ton intellect fait partie de toi et est une force
Pour autant qu’il marche avec le cœur.
L’arbre tel une respiration. »

« Dans la nuit, tu peux préparer tes potions
Et te protéger,
Mais la lune n’éclairera que ce qui t’entoure.
Tu peux la regarder et tu la connais.
Le soleil ne se regarde pas de face,
Mais éclaire le chemin vital,
Eclaire la lune elle-même. »

« Il y a en toi quelque chose de très beau, de grand et de fort.
Je pense que cela te vient d’un voyage par delà les montagnes,
Passé les premiers encadrements.
Ca reste en toi,
Passe,
A travers toi,
Autour de toi.
Telle une aura impalpable, une forte présence,
Qui ne peut faire autrement que d’être là.
D’offrir. »

« Ton banc d’écolier est trop petit pour toi.
Car quand on a ta culture, on devient maître,
Ce qui est ton cas aussi,
Dans la communication de ton savoir,
Ton souci de le rendre accessible,
Accessible et plaisant,
Humain. Plein d’émotion.
Transformation donc ;
Le maître se fait magicien.
Et comme tel a un côté enfantin,
Dans l’émerveillement de ce qu’il maîtrise. »

« Mais dis-moi, sens-tu ses racines
Qui invisiblement soutiennent la maison ?
Source permettant de puiser
Ce qui fait grandir, un peu de vie.
Et les branches par-dessus qui la frôlent, la caressent ?
Vois-tu comme sa simple présence réunis les proches autour de lui.
Et le temps passe,
La vie s’écoule.
Xxx, toi et la maison : toujours là,
Pour qui veut vous rencontrer, partager. »

« A peu te connaître,
On ressent d’abord l’énergie active chez toi,
Et la douceur.
A mieux te connaître,
On découvre que les deux sont liés au rêve,
Au rêve de partage dans la vie aussi,
Au besoin d’aller à l’autre.
Car en réalité timide,
Trouvant refuge dans tes rêves,
Jouant à cache-cache avec les livres
Et ce que tu tisses autour ;
Et par delà, la douceur maternelle de celle qui aime. »

« Car à travers cette démarche,
Une recherche de relation aussi, de contacts, d’amitiés,
A l’image du petit garçon qui a commencé à jouer au football
Pour se faire des copains.
Au-delà et à travers cette démarche, autre chose d’important :
Tu es là pour l’autre, pour les échanges, les discussions,
Mais aussi disponible là où il a besoin de toi.
Une belle présence à l’autre, en toute discrétion, en toute disponibilité. »

« J’ai mal de constater que cette pulsion,
Tu la considères comme une fatalité.
Et de pourtant sentir
Une forte envie de vie,
Mais de ne pas y croire,
De ne pas savoir comment y accéder,
De renoncer à chercher…
… comme si tu pensais que tu n’y avais pas droit.
Comme si les souffrances passées
T’empêchaient de créer ton bonheur aujourd’hui. »

« Tu portes la croix
Et te rend compte plus tard de ce qu’elle représente :
Une constellation guide pour un peuple de marcheurs
Sur ta poitrine, elle s’enrichit de cette découverte.
Et tu plonges.
Pas dans un « No man’s land »,
Comme ce fut peut-être une volonté passée,
Dans un futur ancestral.
Un avant goût d’intemporel. »


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